Culture et Loisirs,  Vie intercommunale

Publié le lundi 12 octobre 2020

Cette conférence s’inscrit dans le cadre d’une série de spectacles intitulée « Atlas de l’anthropocène ». « C’est cette nouvelle ère dans laquelle nous sommes rentrés qui se caractérise par le fait que c’est l’être humain aujourd’hui qui est le principal modificateur de l’évolution de la terre. Avant, c’était le soleil, les éruptions volcaniques, les grandes fores telluriques qui expliquaient le fait qu’on passait d’une ère géologique à une autre ère. Maintenant, c’est l’être humain. Collectivement, on est tellement puissant qu’on arrive à faire des choses qu’on pensait inimaginables. On pensait pas qu’on arriverait un jour à modifier le climat, à assécher des mers ou acidifier les océans. »

« Moi, je n’essaye pas forcément de faire passer un message », précise Frédéric Ferrer, « Ce que j’essaye de faire c’est de m’attaquer à un sujet d’actualité et de répondre à une question pour laquelle on n’a pas de réponse. Je ne me mets pas à la place du scientifique, du politique et du militant. Mais moi j’ai le droit, comme n’importe qui, d’essayer de répondre à une question avec les outils qui sont les miens. Mon outil c’est un PowerPoint avec lequel je m’amuse beaucoup à délirer. Donc ça crée des raisonnements un peu absurdes, un peu loufoques, mais toujours basés sur des faits réels. »

Malgré la gravité du sujet et le caractère pédagogique de la conférence, le fabuleux talent de pêcheur prédicateur de recherches au long cours, qu’est Frédéric Ferrer, a entraîné, dans ses filets, un banc de 160 spectateurs frétillants, hilares d’avoir passé un si bon moment et pour qui, désormais, déguster un plat de morue, pour qui l’aime salée, n’aura plus jamais le même goût. Mais cela seulement si, demain, il en reste encore…

Partager cette page sur :