Un projet de santé publique

CONTEXTE DU PROJET

Force est de constater que les enfants passent de plus en plus de temps devant les écrans. Les émissions télévisées, les réseaux sociaux, les jeux vidéos,…sont de plus en plus consommés par les jeunes et ce de plus en plus précocement.

Au niveau national, les enseignants et le personnel médical constatent de plus en plus de manque de motivation, d’inattention, de fatigue, d’énervement et des comportements déviants motivés par l’excès de consommation d’écrans.

Les parents expriment fréquemment leur manque de connaissance sur les effets négatifs encourus par leurs enfants, tandis que d’autres manifestent le fait d’avoir du mal à empêcher ces derniers de passer trop de temps sur les écrans (situations de conflits).

La surconsommation d’écran à la santé et au développement des enfants.

OBJECTIFS DU PROJET

  • Amener les enfants comme les adultes à considérer le temps réel passé devant les écrans.
    Grille d’évaluation – calcul des heures devant les écrans
  • Favoriser une réflexion sur ce temps passé et sur les autres activités possibles en remplacement
  • Susciter, pour les familles, la mise en place d’un cadre, de règles de bonne conduite qui permettront à l’enfant de passer moins de temps devant un écran
    Guide Pratique pour une bonne utilisation des écrans
  • Informer les familles et leurs enfants des risques physiologiques et psychologiques nombreux liés à la consommation excessive d’écrans

Les dangers de la surexposition aux écrans

Une trop grande exposition aux écrans diminue le temps que les enfants passent à bouger au quotidien. En effet, l’utilisation des écrans se fait souvent au détriment des activités physiques et du jeu libre et entraîne divers problèmes :

  • augmentation du risque de surpoids et d’obésité.
  • développement des habiletés motrices perturbé (marcher, courir)
  • mauvais développement du langage
  • nuisance de la qualité du sommeil, de l’attention et de la concentration
  • perturbation du comportement (agressivité, passivité, estime de soi)
  • impact négatif sur la réussite scolaire
  • fatigue, maux de tête, problèmes de posture, mauvaise alimentation, hypertension, diabète de type 2, problèmes cardiovasculaires à long terme, problème de vue (augmentation des cas de myopie)
  • difficultés à réagir à la frustration, rejet de l’autorité, réactions inadaptées, repli sur soi…

Des actions de proximité pour une prise de conscience

Déroulement global du projet en 2017/2018

Un magnet sur le temps d’écran pour chaque âge à été distribué à tous les élèves.

Le projet écran en conscience est construit sur une durée de 4-5 mois, avec différents temps et partenaires permettant notamment aux parents de recueillir des informations et des conseils.

  • Du 6 au 11 novembre : Les plaquettes, les magnets et le document de bonne conduite ont été remis aux familles. Des discussions ont été proposées en classe
  • Jeudi 16 novembre : Action à la Capirole (maison de la petite enfance) avec la sensibilisation des familles et des assistantes maternelles.
  • Vendredi 17 novembre : conférence sur le développement cognitif de l’enfant face aux écrans animée par Michel  Desmurget, professeur en neurosciences
  • Jeudi 14 décembre : Café Parentalité « comment fixer un cadre et éviter les conflits avec son enfant face aux écrans ? »
  • Le mardi 2 et mercredi 3 décembre : Biblio connexion avec une médiation littéraire interactive destinée à accompagner les jeunes vers la lecture avec le réseau des Médiathèques.
  • Le jeudi 15 et vendredi 16 mars 2018 : sensibilisation auprès des classes de 5ème des collèges du territoire sur le harcèlement numérique et les réseaux sociaux (MAE).
  • Le jeudi 15 mars 2018 : soirée proposée aux parents sur la thématique  du contrôle parental, des réseaux sociaux et du cyber-harcèlement.

Un réseau de partenaires largement impliqué

 Projet financé par Decazeville Communauté, le REAAP (Msa, Ddcspp, Caf Aveyron), le centre social Caf de Decazeville et la Mae assurance de l’Aveyron/Région.

En collaboration avec les écoles, les collèges et les infirmières scolaires du territoire, les maisons de santé, la maison de la petite enfance La Capirole, le réseau des Médiathèques, le réseau parentalité local, Les associations du Dispositif de Réussite Educative, la Pmi (protection maternelle infantile).


Pour aller plus loin, consulter le Guide Pratique pour une bonne utilisation des écrans

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