Tout commence en 2012 lorsque le street artiste franco-britannique entame un tour du monde à vélo avec deux amis. Au cours d’une escale dans la ville de Sucre, en Bolivie, l’idée vient au jeune homme : « Faire un pont entre les quartiers marginalisés et le monde extérieur ».

Avec leur projet « Share The Word », ils créent du lien social avec la population locale de pays défavorisés ou en voie de développement grâce au street art.

Avec de la peinture sur les murs et un grand sourire, Seb Toussaint rend visible les marginalisés en les incluant dans son processus créatif. Après leur avoir demandé de choisir un mot, il le peint sur leur maison ou tout autre mur délabré. Paix, amour, unité, liberté, sont les paroles universelles qui reviennent le plus souvent, au-delà des frontières. De la jungle de Calais aux favelas de Bogota en passant par un bidonville à Bombay, l’artiste s’installe un mois au plus près des habitants, et les encourage à peindre leur quotidien de couleurs vives. Au cours de ses pérégrinations, Seb Toussaint a partagé la dure vie des locaux, mais aussi de petits moments de joie comme le partage d’un repas, une partie de football ou un sourire…

À chaque rencontre, cet artiste Franco-Anglais demande aux résidents de choisir un mot dans leur langue, puis de raconter l’histoire attachée à ce mot. Seb l’écrit ensuite en couleur sur les murs délabrés.

A ce jour « Share The Word Project » s’est déroulé en Indonésie, aux Philippines, au Népal, en Egypte, en Ethiopie, au Kenya, au Brésil, en Colombie, à la  »Jungle de Calais » en France, en Inde, en Irak, au Niger et en Palestine.

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