Alber / Anna Conda / Ardif / Astro / Bault / Bishop Parigo / Braga Last One / Doudou Style / Hera / Hopare / Iljin / Iwot & Rafat / KinMx / Kouka / L7 Matrix / Lady M / LPVDA / Monkey Bird / MTO / Ratur / Romain Froquet / Saype / Seb Toussaint / Rafat et Iwok1 / Sifat / Sonia O / Stephane Opéra / Stoul / Vinie Graffiti / Wild Drawing / Pantonio / Al Sticking / Jokolor / Hera of Herakut / Ememem / Veks Van Hillik / Oakoak / Bom.k / Fora Man


Les artistes intervenus sur le territoire


Alber (en 2019 à Decazeville)

Ses courbes précises, ses aplats proprement découpés et ses personnages caricaturés sont les dénominateurs communs de l’ensemble de son travail. Les regards, ces fenêtres sur un monde intérieur, sur l’intime et le non-dit, sont les éléments centraux dans sa proposition artistique. Ils sont parfois défiance ou affirmation hautaine d’une supériorité sur l’autre, ils sont parfois séduction ou en recherche de reconnaissance.

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Anna Conda (en 2022 à Aubin)

Ses créations racontent des histoires et invitent le spectateur à se plonger dans un monde mystique et poétique, inspiré par les voyages, rencontres et légendes de différents pays. La connexion à la nature, l’intérêt au cosmos, ses énigmes et mystères, la sagesse des peuples indigènes d’Amazonie et leur connaissance du monde végétal et animal, la philosophie des Grecs anciens, l’insertion de motifs archaïques et symboles cosmopolites, cet ensemble donne à mes créations un aspect multiculturel, où chacun peut se retrouver, s’identifier.

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Ardif (en 2019 à Decazeville)

Ardif donne vie à des créations, mi-animales, mi-mécaniques au travers de tracés à la précision déconcertante. De ces rouages, il dit lui-même faire ensuite “de la dentelle”, soulignant les mécanismes de ces sujets grâce à la texture des murs. Son travail retient l’attention par les interrogations qu’il laisse en suspend, montrant l’équilibre précaire existant entre l’Homme et la Nature.

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Astro (en 2019 à Decazeville)

Son travail initial sur le lettrage se transforme en calligraphie ornementale et son goût pour le monumental l’emmène vers des trompes l’oeil abyssaux ! Grâce au tracé spontané et impulsif qui le caractérise, Astro joue avec les perspectives et les lignes de fuite et trompe l’œil du spectateur en déformant la planéité des façades, créant ainsi des illusions d’optique impressionnantes !

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Bault (en 2022 à Aubin)

Bault est un artiste incontournable de la scène urbaine actuelle. D’origine aveyronnaise (Flavin), il vit et travaille actuellement à Paris. C’est en 1997 qu’il se familiarise avec la pratique du graffiti avant de suivre une formation à l’École des Beaux-Arts d’Avignon puis aux Arts Décoratifs de Strasbourg. Il fit ses armes avec plusieurs groupes tels que TK, TSH ou encore FDP.

Passionné d’art brut et des dessins d’enfants ; son œuvre est empreinte d’un réalisme détourné. Son intérêt se porte également sur les pratiques artistiques première du monde et plus particulièrement sur la technique de la pixaçao : mélange de tags et de recherches typographiques.

Artiste muraliste parmi les plus originaux de la scène parisienne et française, ses nombreuses réalisations sont toujours colorées représentant des personnages tracés avec virtuosité  soigneusement ancré dans le creuset de l’art brut. Surprenantes et reconnaissables, les œuvres de Bault naissent de son désir de dessiner, d’expérimenter, de se mettre en danger, de partager …

Unique dans sa démarche, Bault nous emmène dans un monde peuplé de créatures hybrides, bancales, claudicantes et borgnes. Sa représentation de notre environnement est libre de toute figuration précise. Pourtant, le coeur de l’humanité est au centre de l’oeuvre de l’Aveyronnais, faisant de cet artiste hors norme un des maîtres de la discipline.

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Bishop Parigo (en 2019 à Decazeville)

Spécialisé dans l’univers contemporain urbain, il évolue dans un monde coloré où le sourire y est roi, et l’insouciance le maître. Il a fait de ses petits oiseaux sa marque de fabrique, incitant les spectateurs à redécouvrir leurs âmes d’enfants. Considéré comme créateur touche à tout, Bishop Parigo affirme son style partout, et sur tout !

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Bom.k (en 2023 à Viviez)

Né à Paris dans les années 70, Bom.k découvre le graffiti à l’adolescence, à mesure que la banlieue sud où il grandit se couvre de tags, chromes et throw ups de la première génération du mouvement.

Entouré de quelques amis, il s’initie aux mystères de la bombe aérosol sur les murs de son quartier avant d’être définitivement convertit au noble art grâce aux bibles que son « Subway Art » et « Spraycan Art ». Autodidacte, il passe les dix prochaines années de sa vie à s’essayer à toutes les facettes de cette discipline naissante, que ce soit sur train, sur mur ou au sein de fresques colorées.

En 1999 et fonde avec ses acolytes Iso et Kan, le groupe Da Mental Vaporz puis vont, murs après murs, repousser les limites esthétiques du Graffiti, abordant des thèmes novateurs pour l’époque comme la folie, la vie en périphérie, l’exclusion sociale, la peur et la haine. Avec les années 2000, le groupe s’ouvre à une nouvelle génération de peintre, accueillant dans ses rangs Jaws, Gris1, Brusk et Dran, puis plus récemment Sowat ,Blo et Lek. Ensemble, les 9 membres du collectif vont alors sillonner le monde – Angleterre, Espagne, Danemark, Belgique et Australie….

Très vite, la virtuosité technique de Bom.k et son sens inné de la composition lui valent d’apparaitre dans de nombreuses publications, ses travaux figurants dans des expositions, des festivals, des magazines et des livres prestigieux.

Enfin, la sortie de son livre ‘HB Blacktrace’ aux Editions Populaires en 2007, fini d’assoir sa réputation internationale comme un des noms majeurs de la scène post graffiti, de l’illustration et de l’art contemporain.

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Braga Last1 (en 2022 à Aubin)

L’artiste teste le regard de ses spectateurs en créant des œuvres qui varient entre un monde imagé dénué de mots et un environnement imaginaire perméable. Ses thèmes de prédilection reposent notamment sur les contradictions du secteur du divertissement et du marché de l’art. Braga utilise un style proche des bandes dessinée souvent mis en contraste avec des éléments de l’environnement urbain avec de fortes notes de surréalisme et de réalisme en trompe l’œil.

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Ememem Flacking (en 2023 à Livinhac Le Haut)

Ememem est le pseudonyme d’un artiste connu internationalement pour sa pratique artistique qu’il baptise le « flacking ». Sa technique low-tech est reprise par d’autres artistes dans le monde et le terme de flacking s’est imposé pour désigner cette branche du Street Art œuvrant à la réparation des routes et des trottoirs.

Ememem baptise ses œuvres des « flacks », mot qu’il dérive du mot flaque en français, ou « pansements pour trottoir ». Il les crée en composant des œuvres en carreaux de céramique et mosaïque insérées sur-mesure dans les nids-de-poule et les fissures de l’espace public.

Alors que les œuvres d’Ememem sont peut-être très visibles, il est, en revanche, extrêmement insaisissable. Comme son compagnon artiste de rue Banksy, il préfère conserver son anonymat. Il refuse d’être photographié et ne donne ni par téléphone ni par des interviews en face-à-face. Qui qu’il soit et quelle que soit sa popularité croissante, une chose est sûre : Ememem continuera à sortir la nuit pour embellir les routes et les trottoirs endommagés. Il considère ses interventions non seulement comme un service à la communauté, mais aussi comme un moyen de provoquer l’enchantement de la vie quotidienne. « Le but, dit-il, est de répandre une touche de poésie sous les semelles blasées de nos chaussures, pour provoquer un moment de stupéfaction, un sourire… »

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Doudou’style (en 2019 à Decazeville)

Influencée par le graphisme des bandes dessinés, manga et de tout ce qui l’entoure, Doudou nous propose un univers coloré, voluptueux et poétique.

A la fois, peintre, graffeuse et illustratrice, elle propose un univers coloré et poétique influencé par le graphisme de la bande dessinée et du manga. Artiste aux compétences multiples et à l’énergie débordante, elle propose un large choix de créations : portraits, décorations d’ambiance, trompe l’œil, graffiti, installations, etc…qui souvent mettent en scène son animal favori : le panda.

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Fòra Man (en 2021 à Boisse Penchot)

Le collectif Fòra Man regroupe les plasticiens Gérard Marty et Joan-Carles Codèrc. Une approche connue sous l’égide d’un terme forgé par les deux hommes signifiant « la main libre ».

Deux artistes originaires d’Aveyron. Leur démarche artistique est à la fois limpide et ambitieuse ; pratiquer la peinture à partir du socle culturel et géographique en ajoutant toujours, notre chère ancienne langue, l’Occitan. Limpide, car au fond l’objectif est simple, c’est celui de favoriser le lien entre les hommes et les territoires qu’ils occupent. Ambitieuse, car l’héritage culturel des lieux a longtemps été tu, et il s’agit maintenant de retrouver cette parole occitane oubliée, en lui offrant rien moins qu’un espace d’expression plastique. Sur les murs ou le papier, dans les friches ou en pleine nature, Gérard Marty et Joan-Carles Codèrc pose ainsi l’écriture comme acte graphique, un acte de réappropriation de la parole perdue. Comme pour conjurer cet état de perte de mémoire de celui qui survole les airs festifs sans les habiter, ils opèrent alors une réflexion sur les textes, les mots, les images qui l’habitent et les déploient sûr les murs.

Pour en savoir plus sur Joan-Carles Codèrc, rendez vous sur sa page

Pour en savoir plus sur Gérard Marty, rendez vous sur sa page


Hera Of Herakut (en 2021 à Decazeville)

Hera (Jasmin Siddiq) est née à Francfort, en Allemagne, en 1981.

Diplômée en design graphique, les œuvres d’Hera ont tendance à combiner les techniques traditionnelles et la peinture aux spray. Dans un mélange étrange de peinture figurative, d’impressionnisme, de réalisme magique, de traits décadents et de narration pour dépeindre des créatures mythologiques et des scènes comiques sombres. Ces images sont souvent liées à l’injustice politique actuelle et aux questions de conscience sociale, et sont décrites comme « sensuelles, sauvages et dualistes ».

Tout cela est encore plus explicite avec les textes qui accompagnent ses œuvres d’art. Il s’agit de textes suggestifs qui décrivent généralement des histoires incomplètes et qui sont ouverts à l’imagination du spectateur, mais en même temps, ce sont des textes qui critiquent fortement la fausse naïveté des enfants qu’elle peint.

Les peintures murales de Hera sont visibles dans le monde entier, de Katmandou à Melbourne, des Etats Unis à Decazeville…

Pour plus d’informations sur Hera, rendez-vous sur sa page.


Hopare (en 2019 à Decazeville)

Hopare est un regard humain, une sensualité géométrique, une féminité urbaine qui n’a pour limites que le relief des murs qui subissent ses coups de bombe. La colorimétrie et ses assemblages n’ont plus le moindre secret, tout comme la finesse et la précision de ses traits. Chaque pièce est une décharge émotionnelle et symétrique, où précision et réalité sont à leur apogée.

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Iljin (en 2019 à Decazeville)

Son style est reconnaissable à sa palette de couleurs bleuâtres et à ses élégantes figures féminines, une combinaison entre l’abstrait et le portrait avec une touche de mélancolie… Son art reste le reflet de ses racines polonaises.

Iljin prépare en amont des pochoirs qui viendront donner vie à ses œuvres sur les murs.

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 Iwok & Rafat (en 2021 à Cransac)

Après plusieurs années à peindre des murs à la bombe, ils peignent du lettrage figuratif de plus en plus inséré dans un univers réaliste. Au fil des voyages et des rencontres, ils ont pu se perfectionner en s’ouvrant à différentes techniques, en utilisant un large choix d’outils et d’influences. Ils se situent à la frontière entre l’artisanat et l’art, ils peignent des objets emblématiques du quotidien, des personnages en situation… des graffitis old school !

 


Jo Di Bona (en 2019 à Decazeville)

Avec son style “Pop Graffiti”, Jo Di Bona associe les collages, le mélange de couleurs et de mouvements pour créer des visages empreints de poésie, d’émotions et de joie de vivre. Il rend hommage avec la même tendresse aux icônes et grands personnages de l’histoire et aux inconnus de passage, nourri par le regard généreux qu’il porte sur l’humain et le vivant.

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KinMX (en 2019 à Decazeville)

KinMx vient du Mexique.

Elle utilise une gamme de supports tels que des peintures aérosol, des collages de journaux, des marqueurs, des pochoirs, etc. Elle est influencée par ses racines mexicaines, et aborde des problèmes sociaux tels que la pollution, la discrimination, l’injustice. Ses portraits de femmes dynamiques et inspirants sont visibles dans les galeries et les festivals du monde entier. A suivre !

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Kouka (en 2019 à Decazeville)

Son premier guerrier Bantu apparaît en 2008. Lors d’un voyage au Gabon, il prend conscience de l’omniprésence d’un impérialisme culturel occidental établi au sein même des espaces culturels, même en Afrique. Dès lors, il décide de revenir aux fondamentaux de cette culture et de perpétuer la tradition et la mémoire d’un art africain auquel il entend restituer toute sa place dans l’espace public.

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L7 Matrix (en 2021 à Cransac)

Avec son road trip, L7M réalise une collection impressionnante d’oiseaux peints à travers le monde. Même s’il s’aventure vers d’autres styles, les oiseaux restent sa plus grande source d’inspiration. L7M crée des formes géométriques fortes, audacieuses et frappantes. Il combine des éléments géométriques et des énigmes colorées et stylisées avec des détails très réalistes. Il capture à la fois l’élégance et le mouvement gracieux des oiseaux en fusionnant des éléments réalistes et abstraits. C’est précisément le mélange de la simplicité des couleurs et de la géométrie libre qui réveille certaines contradictions et même des sentiments inconfortables pour le spectateur.

Pour en savoir plus sur L7 Matrix, rendez-vous sur sa page.

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Lady M (en 2019 à Decazeville)

Elle s’inspire de la notion d’espace, de notre rapport à l’univers, de ces éléments terrestres, aquatiques ou aériens dans lesquels nous évoluons. Elle repositionne l’homme dans un environnement en perpétuel mutation à la recherche d’un horizon, d’un repère justifiant sa présence. Attirée par les mondes parallèles qui nous entourent, elle retranscrit sa vision intérieur comme une sorte de mélodie des ondes, donnant au temps et à l’espace une dimension supplémentaire, une fenêtre sur l’âme.

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LPVDA (en 2019 à Decazeville)

Crédit photo : Joël Born

Cet autodidacte a troqué ses pinceaux contre une meuleuse, une ponceuse et une petite meuleuse sur tige avec lesquelles il produit de merveilleuses fresques sur bois vieilli (en fait, en meulant, il retire la patine et apporte de la lumière). Il commence par les yeux qui lui servent de repères pour la proportion du dessin, s’adaptant au format et à l’environnement de son support.

Cette nouvelle technique, qu’il a baptisée «street poncing», lui est venu suite à l’achat de son chalet en Suisse et en bricolant le bois.

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Monkey Bird Crew (en 2019 à Decazeville)

S’inspirant à la fois des traités de géométrie, de mécanique et d’astronomie, ce duo de street-artistes sont reconnus pour la précision de leur trait et de la découpe, entièrement réalisée à la main. Ils ont l’obsession de réintroduire, sur les murs des villes, une présence animale qui renvoient à nos propres préoccupations humaines : entre désir de liberté et d’élévation (l’Oiseau) et obsessions matérielles (le Singe).

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MTO (en 2019 à Decazeville)

Si la couleur apparaît progressivement dans son process manuel de reproduction photographique, le noir et blanc reste la base de son expression artistique. L’autre principale caractéristique de son style est l’hyper-réalisme de ses créations. Une œuvre de MTO peut parfois nous faire croire au collage d’une photo géante tant la qualité des détails, des contrastes et des traits est précise et expressive.

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Nadège Dauvergne (en 2023 Livinhac)

Nadège Dauvergne est née en 1973, à Ouagadougou, puis a grandi en banlieue parisienne. Après un cursus artistique en arts graphiques puis beaux-arts elle se pose en Picardie, dans l’Oise où elle vit depuis 1998.

Très vite elle maîtrise de nombreuses techniques, de la peinture à l’huile jusqu’à la bombe aérosol. Mais son choix va bientôt se cristalliser autour d’une manière de dessiner, qu’elle découvre par manque de couleurs et qui est celle du mélange optique. Alliant rigueur du dessin et connaissance chromatique, chaque œuvre crée ainsi, sur petit ou géant format est une véritable prouesse. Cette technique qu’elle développe, elle l’abordera par une succession de hachures colorées qui finiront par se combiner dans l’œil du spectateur, proposant plusieurs niveaux de lecture. De loin, une couleur vibrante et lumineuse s’observe et c’est en se rapprochant jusque dans le détail que la palette se divise pour dévoiler chaque couleur qui la compose.

En bonne héritière d’une histoire de l’image, elle joue avec les courants artistiques et les époques pour mieux s’inscrire dans la sienne. À coup d’associations d’idées et de détournements elle brasse les images et les contextes. Et pour servir ses récits, elle cherche le pas de côté pour mieux nous apporter sa vision.

Les dessins de Nadège Dauvergne sont un enchevêtrement de périodes et de touches, un tissage d’histoires qui nous parle du temps, de celui qu’il faut pour qu’œuvre se fasse, pour elle-même et dans sa filiation.

Pour en savoir plus sur l’artiste, rendez vous sur sa page


OakOak (en 2023 Cransac)

Originaire de Saint-Etienne, l’artiste urbain français OaKoAk tient à garder son anonymat. Fan de voyages, d’architecture et d’urbanisme, il détourne les aménagements du quotidien pour en faire des scènes drôles, poétiques qu’on croirait tout droit sortis d’un cartoon.

Depuis 2006, OakOak a pour terrain de jeux les rues, les murs, les trottoirs et les routes. Originaire de Saint Etienne, il colle ses dessins dans chacun des lieux qu’il traverse afin de faire naître un sourire chez le piéton au détour d’une rue là où il ne s’y attend pas. Sa démarche consiste à détourner les éléments urbains, à s’amuser avec les défauts qui de prime abord semblent sans intérêt particulier, comme les fissures d’un mur. Il y ajoute ainsi sa propre vision, ses propres références. Une manière d’imaginer l’espace urbain de manière plus poétique.

« Oakoak transforme et habille les éléments du quotidien que l’on croise et ignore. Un autre monde, où les bonhommes des passages piétons jouent les acrobates, où les bouches d’incendies font des grimaces et où les tortues ninja sortent des égouts. » ( Les Inrockuptibles)

Pour en savoir plus sur Oakoak, rendez vous sur sa page

 


Pantonio (en 2023 Boisse Penchot)

Pantonio, est un street artiste portugais est né en 1975 sur l’île de Terceira aux Açores. Il est l’un des artistes les plus influents et prolifiques de son pays. Son travail fait souvent référence aux richesses du Tage (fleuve du Portugal).

Formé à l’école des arts et des métiers de Tercera, il suit ensuite un cursus pour les arts graphiques à l’Institut polytechnique de Tomar. C’est à Lisbonne dans les années 90 que Pantonio fait ses armes sur les murs de la ville. Depuis il est devenu un artiste majeur de la scène internationale, connu notament pour avoir réalisé la plus grande fresque d’Europe à Paris en 2014.

Ses fresques s’intègrent parfaitement à l’architecture de l’environnement urbain. À travers son travail, Pantonio souhaite revaloriser l’espace et inciter au dialogue. Ses teintes dominantes sont le bleu et le noir qui lui viennent de son île d’origine. Le bleu, couleur Atlantique, est harmonisé avec le noir des fonds marins et des roches volcaniques.

Il crée au pinceau des personnages, des animaux fantastiques, des lapins, des poissons, des tortues, des oiseaux… toujours en mouvement. On y aperçoit parfois des traits semblables à des  cordages qui évoquent la pêche et le monde marin si chers à la tradition portugaise.

Pantonio anime ses œuvres grâce à la maîtrise et à la souplesse du trait ondulatoire qui rappelle le mouvement continu des vagues de sa terre natale.

Pour en savoir plus sur l’artiste rendez vous sur sa page Instagram  : @pantonio.o

 


Ratur (en 2021 à Cransac)

Le travail figuratif de Ratur interroge sur les relations qu’entretiennent les artistes issus du graffiti et les grands genres picturaux classiques. Ses influences très européennes tournent autour de la peinture classique, du graphisme et du graffiti. Il met en scène des personnages de manière contemporaine, qui semblent vouloir rester anonymes. Malgré son approche réaliste il ne cherche pas à reproduire la réalité et joue avec différents traitements graphiques selon les plans ou la profondeur de champ. « La main », omniprésente dans ses oeuvres, nous permet souvent de situer le contexte et nous indique quelles sont les intentions ou la situation du personnage.

Pour en savoir plus sur Ratur, rendez-vous sur sa page.


Romain Froquet (en 2019 à Decazeville)

Par un travail de la ligne, il compose un langage pictural bien singulier, reflet de son subconscient. Aux confins de l’abstraction et de la figuration, au carrefour du geste et de la ligne, le travail de Romain Froquet mène une bataille surréaliste. Il choisit parfois des zones urbaines obscures pour habiller les murs de ses représentations arboriformes délicates qui confèrent couleur et joie à un décor a priori maussade.

Pour en savoir plus sur Romain Froquet, rendez-vous sur sa page.


Saype (en 2019 à Decazeville)

Né en 1989, Saype vit et travaille actuellement à Moutier (Suisse). Artiste autodidacte, il débute la peinture à l’âge de quatorze ans par le biais du graffiti. Très vite, il travaille entre la rue et son atelier et expose ses premières œuvres en galerie à l’âge de seize ans. Passionné par la philosophie et les questions que l’on pourrait appeler « existentielles », sa peinture explore le plus souvent des problématiques autour de l’être humain. Son travail est pour lui un moyen de partager sa vision du monde et nous invite à nous interroger sur notre nature profonde, notre esprit, notre place sur terre et dans la société.


Seb Toussaint (en 2019 à Decazeville)

Il donne la parole aux habitants des quartiers marginalisés aux quatre coins du monde à la faveur de son projet baptisé Share the Word. Depuis 2013, il investit des bidonvilles ou des camps de réfugiés pour y peindre de grandes fresques murales. Share de Word apporte non seulement de la couleur à ces quartiers mais permet aussi d’attirer l’attention sur des communautés trop souvent oubliées.

Pour en savoir plus sur Seb Toussaint, rendez-vous sur sa page.


Sifat (en 2019 à Decazeville)

Passionnée par les écritures, elle revisite calligraphies, alphabets, motifs, signes ou idéogrammes en s’appropriant leurs formes pour créer son propre langage. Un langage qui invite à la contemplation, à l’évasion et à la découverte quand son travail est précis, construit et chic.

Pour en savoir plus sur Sifat, rendez-vous sur sa page.


Sonia O

La Femme dans son apparente fragilité et sa force intérieure l’inspire.
Retranscrire les émotions, principalement à travers un regard. Y plonger et se laisser transporter par elles pour nous révéler. Parce que les yeux sont le miroir de l’âme…

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Stéphane Opéra (en 2019 à Decazeville)

Passionné d’art, de graphisme et de design, Stéphane Opéra évolue dans le graffiti traditionnel et dans les cultures urbaines depuis plus d’une quinzaine d’années. Il travaille aujourd’hui en tant que directeur artistique freelance sur des projets divers et variés tant dans le webdesign, que le branding et le marketing ou la télévision.

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Stoul (en 2019 à Decazeville)

Horizontales, verticales, diagonales.

Stoul, s’est fait connaître dès ses vingt ans pour ses personnages aux visages de chats. Elle a très vite fait évoluer son art et développé son style, quittant progressivement le figuratif pour aller vers une géométrie semi abstraite très personnelle. Elle est aujourd’hui reconnue comme une artiste complète, identifiable au premier coup d’œil.

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Veks Van Hillik (en 2023 Boisse Penchot)

Né en 1988, Veks Van Hillik est déjà un artiste renommé du mouvement Lowbrow en France comme à l’étranger. Il dessine depuis toujours, s’inspirant de la faune et la flore qui l’entourent devenues le sujet principal de ses œuvres. Tatoueur, peintre et street artiste, ce surdoué est considéré à juste titre comme un génie de la discipline.

Qu’ils soient à l’huile sur bois ou à la bombe sur mur immense, ses travaux se distinguent par la patte surréaliste de l’artiste qui s’inspire autant des travaux de l’illustrateur Gustave Doré ( du XIXème siècle, Contes de Perrault, Fables de La Fontaine…), du Caravage, d’Ingres, de Dali ou des textes d’André Breton.

Comme la plupart des artistes de sa génération, Veks Van Hillik puise beaucoup de ses références graphiques dans l’univers de la pop culture, des jeux vidéo ou de la BD. De Rome à Brooklyn, ou de Tahiti à Melbourne, Veks laisse sa marque sur les murs des villes, des galeries… Un artiste incontournable à suivre à la trace !

Pour en savoir plus sur l’artiste rendez vous sur sa page Instagram : Veks Van Hillik 

 


Vinie (en 2019 à Decazeville)

Sa femme signature et une “poupée” noire, au corps élancé et dont les yeux ont des airs de manga Japonais. Celle qui est progressivement devenue sa figure fétiche, est dotée d’une énorme coiffure afro représentée le plus souvent par des “bubble tags” en Vinie. Pin-up des temps moderne, sa créature est un savant mélange d’inspiration hip-hop pour le look et pop pour les couleurs flamboyantes qu’elle arbore. .

Pour en savoir plus sur Vinie, rendez-vous sur sa page.


Wild Drawing (en 2022 à Aubin)

Son style est particulièrement reconnaissable. Il se concentre sur des peintures murales à grande échelle, réalisées essentiellement au rouleau et à la peinture acrylique.

Ses œuvres, principalement des anamorphoses en 3D, sont influencées par les bandes dessinées, les romans graphiques et l’art fantastique. Mais, il s’inspire aussi principalement de phénomènes sociaux, du mode de vie, de l’art ou de la nature. C’est d’ailleurs ce qui frappe directement l’œil quand on se retrouve face à l’une de ses œuvres.

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Les artistes des actions de médiations

AL (en 2019 à Decazeville)

Artiste plasticien, AL crée des personnages en noir et blanc qu’il peint sur différents supports, en France et à l’étranger.  Ses créations représentent des personnages à la fois joueurs, créateurs, taquins, polissons, vandales, mais avant tout humains, permettant de remettre à l’ordre du jour des relations à l’autre de plus en plus troubles dans notre société actuelle. Il cherche à captiver et intéresser un public non averti, et ainsi populariser l’accès aux arts, proposer une problématique à chacun, se questionner sur sa situation actuelle, sa place dans la société, et son rapport à l’autre.

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Jokolor (en 2019 à Decazeville)

Notre artiste aveyronnais ! Autodidacte en quelque sorte, il a appris à peindre avec les enfants et la jeunesse. Sa démarche artistique est axée sur le participatif et le collaboratif, son travail se base sur la couleur et le ressenti, la démarche «de faire ensemble» devient aussi importante que le résultat esthétique final des œuvres collectives. L’instantanéité de la création et l’esprit de collaboration dans la réalisation des œuvres favorise naturellement le lien social. Son travail se concentre à ce jour essentiellement sur des réalisations collectives et participatives, des fresques, expositions et projets artistiques en réponse à des commandes de villes, collectivités, structures et personnes diverses en France ou à l’étranger.

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